Description
Penser – dépenser
Bien que procédant de la même étymologie, penser et dépenser désignent aujourd’hui des activités quasi antinomiques. On dirait que l’incitation permanente à dépenser dispense de penser. Penser exige la réflexion, et la réflexion implique à son tour un recul critique à l’endroit du présent immédiat. Or les machines à communiquer – radio, télévision, Internet – privilégient l’événement, qui suscite l’émotion.