Description
Extrait de l’avant-propos de l’auteur
Dans cette plaquette, lorsque le terme de beauté au sens musical est utilisé, il témoigne d’effets affectifs, psychologiques, physiologiques et esthétiques. Au IIIe siècle avant Jésus-Christ déjà, le lettré chinois Lu Pou-wei écrivait : « Toute musique naît dans le cœur de l’homme. Ce qui émeut le cœur se traduit en sons et ce qui sonne influence à son tour le cœur de l’homme ». Aristote quant à lui, pensait qu’il n’y a pas de beauté sans émotion…
Au soir de mon pèlerinage terrestre, j’ai réuni dans cette petite publication – comme un partage – quelques souvenirs vécus, d’événements significatifs et d’une suite de réflexions qui sont le fruit de mes travaux personnels. Ces recherches sont nourries d’une part par mes rencontres avec le milieu artistique et d’autre part par le fer rouge d’une expérience de plus d’une cinquantaine d’années au service de la musique et de la musicographie…
…Depuis le XVIème siècle, les timbales offrent à l’orchestre un socle rythmique sûr non mécanique. Elles insufflent la dynamique nécessaire à toute formation instrumentale. Elles ont une brillance certaine lorsqu’elles sont en tandem avec les cuivres. Les timbales soutiennent l’orchestre tout en lui apportant une palette de couleurs sonores insoupçonnées. Elles annoncent un tournoiement d’atmosphère complémentaire. Leur timbre se remarque dans toutes les orchestrations possibles (formations symphoniques, ensembles à cordes, brass-bands, orchestres à vent).
Le public des concerts symphoniques connaît peu le pupitre des timbales. Cependant, il est de bon ton d’en parler à l’entracte….