Description
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Extrait de la préface
Voici un ensemble de récits qui vous invitent à entrer en sympathie, et donc en ouverture aux émotions des autres. Et, chose infiniment plus redoutable, ces écrits vous incitent à entrer en sympathie avec vous-même. Toutefois, si le cœur de ces textes vous paraît parfois voilé, c’est qu’il est écrit à l’encre… sympathique, et ne peut être rendu visible que par la bonne température d’une âme : par la chaleur communicative de l’auteure, par votre propre chaleur en compréhension éclairée, peut-être en nostalgie du bouillonnement de la pure chaleur divine.
Vous voici maintenant devant la majestueuse porte cochère de ces récits, fort bien écrits, et dans un langage qui semble nous concerner tous, soulignant ainsi l’étroite parenté de tous les humains sensibles…
Dr Jean-François Collet
Médecin-spécialiste F.M.H. en psychiatrie et psychothérapie
Extrait de la postface de l’auteure
J’écris au creux du manque.
Comme sur un vase d’argile dont on graverait non l’extérieur, mais le dedans. On est alors penché vers l’intime, terre cachée. Dans la pénombre, l’œil au premier regard ne distingue rien. Il faut patienter et se faire à cette atmosphère particulière. Fissures et cavités vont se dévoiler peu à peu. Tant de secrets palpitent dans l’obscurité. Au creux du vase d’argile, la fraîcheur de notre enfance et l’humidité de nos larmes se sentent à l’abri.
Priscille Hunziker
Psychologue et accompagnante spirituelle
REVUE DE PRESSE ET RECENSIONS
Weblittera – 19 juin 2025
Dans son livre de nouvelles, Priscille Hunziker nous invite à plonger au cœur de ses récits, pour découvrir les carences des uns et des autres, leur manque de sens, d’amour, de présence ou d’espoir.
Elle raconte les événements difficiles vécus par ses personnages, décrivant avec justesse leurs sentiments les plus profonds face à leurs douleurs : solitude, tristesse, désespoir, honte, rejet, dévalorisation, peur… L’écriture, les mots, le style, tout est sobre, accrocheur et agréable à lire.
À travers ces portraits, peut-être pouvons-nous nous reconnaître dans nos vides ou nos tourments. Car n’avons-nous pas tous été, à un moment de nos existences, au creux de la vague ? Cependant, il suffit parfois d’une toute petite chose qui paraît sans importance, une photo, la douceur d’une voix, un geste tendre, une oreille attentive…une poule ou un renard, pour que tout change et tout devienne possible.
Blog de l’Eglise évangélique réformée de Suisse, recension de Janique Perrin
